Tensions sociales dans les laboratoires rentables de Cerballiance

Les laboratoires Cerballiance, réputés pour leur rentabilité, sont actuellement au cœur d’un conflit social. En effet, les employés de ces laboratoires ont exprimé leur mécontentement face aux conditions de travail et aux salaires proposés par la direction.

Les salariés dénoncent notamment des conditions de travail difficiles, des horaires contraignants et des salaires jugés insuffisants par rapport aux bénéfices générés par l’entreprise. Certains employés se plaignent également du manque de reconnaissance de leur travail et de l’absence de perspectives d’évolution au sein de l’entreprise.

Face à cette grogne sociale, la direction de Cerballiance a tenté de calmer le jeu en proposant des négociations avec les représentants du personnel. Cependant, les discussions n’ont pour l’instant pas abouti à un accord satisfaisant pour les deux parties.

Ce conflit social met en lumière les tensions grandissantes au sein de l’entreprise, mais également plus largement dans le secteur de la santé. Il soulève des questions essentielles sur les conditions de travail des employés, la répartition des richesses au sein des entreprises et la reconnaissance du travail fourni.

Il est désormais crucial pour la direction de Cerballiance de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et garantir le bien-être de ses employés. En effet, un climat social apaisé est indispensable pour assurer le bon fonctionnement et la pérennité de l’entreprise.

Tensions sociales dans les laboratoires rentables de Cerballiance

Les laboratoires Cerballiance, réputés pour leur rentabilité, sont actuellement au cœur d’un conflit social. En effet, les employés de ces laboratoires ont exprimé leur mécontentement face aux conditions de travail et aux salaires proposés par la direction.

Les salariés dénoncent notamment des conditions de travail difficiles, des horaires contraignants et des salaires jugés insuffisants par rapport aux bénéfices générés par l’entreprise. Certains employés se plaignent également du manque de reconnaissance de leur travail et de l’absence de perspectives d’évolution au sein de l’entreprise.

Face à cette grogne sociale, la direction de Cerballiance a tenté de calmer le jeu en proposant des négociations avec les représentants du personnel. Cependant, les discussions n’ont pour l’instant pas abouti à un accord satisfaisant pour les deux parties.

Ce conflit social met en lumière les tensions grandissantes au sein de l’entreprise, mais également plus largement dans le secteur de la santé. Il soulève des questions essentielles sur les conditions de travail des employés, la répartition des richesses au sein des entreprises et la reconnaissance du travail fourni.

Il est désormais crucial pour la direction de Cerballiance de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et garantir le bien-être de ses employés. En effet, un climat social apaisé est indispensable pour assurer le bon fonctionnement et la pérennité de l’entreprise.

mai 11, 2024 0 Par BlanChapeau

Dans le domaine du social, la situation de l’entreprise Cerballiance est sujet à controverse. En effet, bien que la société ait enregistré des bénéfices conséquents de l’ordre de 5 millions d’euros au cours des deux dernières années, et ait versé des dividendes de l’ordre de 20 millions d’euros à ses actionnaires en 2021, elle ne propose qu’une augmentation de 3 % à ses salariés. Ces derniers réclament quant à eux une augmentation de 5 %, mettant en lumière un déséquilibre entre les profits réalisés par l’entreprise et la rémunération de ses employés.

Grève dans les laboratoires Cerballiance

Si vous êtes en attente des résultats d’une analyse effectuée dans un laboratoire Cerballiance, il est fort probable qu’ils soient retardés. En effet, les employés du plateau technique du Port, où transitent la plupart des échantillons des patients, étaient en grève hier. L’intersyndicale CGTR et FO annonce un taux de grévistes de 100 % dans les services « bactériologie » et « sang » du Port. À Sainte-Clotilde, l’un des deux autres plateaux techniques, une opération escargot dans la remise des résultats a également été organisée.

Cette grève a été organisée à la demande des salariés, comme le rappelle Fabrice Malayandy, délégué syndical FO, en soulignant que c’est la première fois qu’un tel mouvement a lieu chez Cerballiance.

Dividendes et revendications salariales

Cette grève survient deux jours après l’échec des négociations annuelles obligatoires (NAO). Les représentants des salariés réclament une augmentation de 5 %, tandis que la direction propose une augmentation de 2,5 % des salaires avec une légère hausse des tickets-restaurants ou une simple augmentation de 3 %, selon Sandrine Lear, déléguée syndicale CGTR. L’année précédente, les salariés avaient obtenu une revalorisation de 4,25 %.

Les syndicats mettent en avant l’augmentation du chiffre d’affaires de Cerballiance en 2023, qui s’élève à 38,6 millions d’euros, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2019, dernière année avant la pandémie.

Malgré la crise sanitaire, Cerballiance affiche une santé économique florissante. Sous l’effet de la Covid-19, son chiffre d’affaires a littéralement explosé, passant de 33,7 millions d’euros en 2019 à 49 millions en 2022, avec un pic à 67,2 millions en 2021. Cette année-là, l’épidémie a généré un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros, partiellement compensé par 7 millions d’euros de dépenses en réactifs et 4 millions d’euros de charges de personnel liées à l’augmentation de l’activité. En 2021, l’entreprise a réalisé un bénéfice de 20,4 millions d’euros, reversé intégralement aux associés sous forme de dividendes. Chaque actionnaire a ainsi perçu 1 439 euros par action détenue. Malgré ces résultats boostés par la crise sanitaire, Cerballiance demeure une entreprise rentable, affichant un bénéfice de plus de 5 millions d’euros en 2023. De plus, l’entreprise a l’habitude de rémunérer généreusement ses actionnaires, avec 4 millions d’euros en 2018, 4,8 millions en 2019 et 7,8 millions en 2020.

Surcharge de travail et revendications salariales

Cependant, cette prospérité économique n’empêche pas Cerballiance d’adopter une position ferme à l’égard de ses salariés. Selon Sandrine Lear, la seule justification de l’entreprise est l’augmentation des charges patronales. Pour les syndicats, l’augmentation des salaires ne peut être inférieure à celle du Smic, soit 3,78 % depuis le début de l’année. Les salariés revendiquent également une prise en compte du sous-effectif, pointant du doigt la surcharge de travail et le mal-être des employés. En 2022, une expertise avait mis en lumière un risque important lié à une intensification de la charge de travail, avec une volonté de la direction de maintenir et d’accroître le sous-effectif. Cette intensité semble perdurer, comme l’ont constaté les inspecteurs de la Direction du travail, qui ont relevé des journées de travail de 10 heures sans pause, des absences non remplacées augmentant la charge de travail et une augmentation significative de l’activité. Certains laboratoires sont même contraints de fermer l’après-midi dans le Sud pour renforcer les effectifs d’autres sites de Cerballiance. La Sécurité sociale a exigé une évaluation des risques psychosociaux en priorisant les sites les plus exposés. Malgré nos tentatives, la direction de Cerballiance n’a pas pu être contactée hier.

Jean-Philippe Lutton

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle