Santa présente six textes en malgache à Paris – Coupe du Monde de Slam
Santa, prêt pour la Coupe du Monde de Slam à Paris
Santa, de son vrai nom Santatra Andriamanantsoa, se prépare activement pour la prochaine Coupe du Monde de Slam qui se tiendra à Paris du 6 au 11 mai. Après sa brillante victoire au championnat national en octobre dernier, le slameur malgache est fin prêt à représenter son pays sur la scène internationale.
L’événement s’annonce exceptionnel cette année, avec la participation de Santa, qui présentera six poèmes en malgache lors de la compétition. Ces poèmes seront accompagnés de traductions en français et en anglais, offrant ainsi aux spectateurs un voyage dans l’univers artistique unique du poète.
Lors d’une conférence de presse à l’IFM Analakely, Santa a partagé son enthousiasme pour cette compétition et son désir de représenter son pays avec honneur. Madagascar se retrouve dans une poule relevée, aux côtés du Congo, du Mali, de la France et du Gabon. Malgré la présence de trois pays francophones dans sa poule, Santa voit cela comme un défi supplémentaire à relever.
Après la compétition, Santa et Système D, un ancien champion national de Slam-poésie, entameront une tournée à travers l’Europe. Leur première étape sera l’Allemagne, où ils prévoient de partager leur art et de renforcer les liens avec les associations de slameurs et les producteurs locaux. Cette tournée poétique se poursuivra en Belgique et en Norvège, avant de revenir à Madagascar pour organiser des ateliers et des sessions de partage d’expériences pour les passionnés de Slam-poésie.
Cette participation à la Coupe du Monde de Slam marque la treizième fois que Madagascar est représenté dans cette compétition internationale. Une tradition qui perdure grâce à la collaboration avec Pilot le Hot, qui avait organisé le premier atelier de slam à l’IFM Analakely en 2005.
Cette aventure promet donc d’être riche en émotions et en partage pour Santa et toute l’équipe malgache, qui espère briller sur la scène internationale et inspirer les générations futures à travers leur art poétique.
Par Nicole Rafalimananjara