La nageuse malgache Holy Antsa Rabejaona brille sur la scène internationale
Holy Antsa Rabejaona se perfectionne à Kazan en Russie. |
Originaire de Kazan en Russie, Holy Antsa Rabejaona, une jeune femme de 21 ans, a brillamment performé lors du championnat de Madagascar sur petit bassin, qui s’est tenu du 28 au 30 mars, à la piscine de l’Esca Antanimena.
Double bénéficiaire d’une bourse à l’étranger, quel est son objectif principal dans le domaine de la natation ?
A court terme, son objectif est d’améliorer ses performances au maximum afin d’atteindre les minima de qualification pour les Jeux Olympiques, au lieu de se contenter d’une invitation. A long terme, elle ambitionne de contribuer au développement et à la renommée de la natation malgache. Malgré son éloignement de sa famille, elle veille à maintenir le contact et à partager les nouvelles, grâce au décalage horaire favorable entre la Russie et Madagascar. Célibataire, elle préfère consacrer son temps à sa carrière sportive et à ses études.
Quels sont ses exploits en natation et en basketball jusqu’à présent ?
Elle a commencé la natation à l’âge de 5 ans, dans différents clubs tels que le Cosfa, l’Esca, Saint-Michel et le Managing. Détenant plusieurs records nationaux, elle a également brillé lors de compétitions internationales, remportant des médailles au championnat d’Afrique zone 4 au Malawi et au Botswana. En basketball, elle a débuté à 9 ans et a remporté plusieurs titres nationaux. Ses études en éducation physique sont prévues après l’obtention du baccalauréat, une fois qu’elle aura maîtrisé la langue.
Quels ont été ses débuts jusqu’à l’obtention de la bourse de Kazan ?
Passionnée dès son plus jeune âge en accompagnant sa sœur à la natation, elle s’est investie pleinement dans ce sport au fil des années. Pour obtenir sa bourse actuelle, elle a pu bénéficier de ses relations avec le centre de Kazan qui lui a proposé une collaboration.
Comment compare-t-elle l’entraînement à Kazan par rapport à celui à Madagascar ?
Les fondamentaux restent les mêmes, mais les techniques de travail diffèrent. A Kazan, une importance particulière est accordée à la musculation, avec une salle dédiée dans le centre. Le rythme d’entraînement est intense, avec des séances matinales, des plages horaires dédiées aux études et un retour aux entraînements en fin de journée. Malgré la rigueur du programme, elle s’est rapidement adaptée. L’apprentissage de la langue reste un objectif à améliorer.
Serge Rasanda