Renouvellement de la flotte de pêche validé par l’Europe

Renouvellement de la flotte de pêche validé par l’Europe

avril 5, 2024 0 Par BlanChapeau

Le changement climatique est un enjeu majeur auquel notre planète est confrontée. Les scientifiques s’accordent pour dire que les activités humaines, telles que l’exploitation des ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre, sont en grande partie responsables de ce phénomène. Les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles à travers le monde, avec des phénomènes météorologiques extrêmes, la fonte des glaciers et l’élévation du niveau des océans. Il est donc crucial d’agir rapidement et de manière concertée pour limiter les dégâts et préserver notre environnement pour les générations futures.

Renouvellement de la flotte de pêche dans les Outre-mer : l’Union européenne donne son accord

Après de longues années de travail transpartisan, un important pas a été franchi hier dans le domaine de l’économie, avec l’approbation de l’Union européenne pour le renouvellement de la flotte de pêche dans les Outre-mer. L’Europe ne contribuera pas financièrement à ce projet, mais elle a tout de même eu son mot à dire en raison du marché unique et de l’impact de la pêche sur les ressources marines. C’est donc à l’État français qu’incombe la tâche d’aider au renouvellement des navires de moins de 12 mètres en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, pour un montant total de 63,8 millions d’euros.

Ce dossier complexe a été l’objet de vifs débats, notamment concernant le type de bateaux à soutenir : les navires de moins de 12 mètres pour la pêche artisanale près des côtes, ou les navires de 24 mètres maximum ? Un rapport a finalement tranché en 2018 en faveur de la pêche artisanale dans l’ensemble des Outre-mer. En mars 2022, le gouvernement français annonçait avec fierté que « la flotte de pêche dans les Outre-mer serait renouvelée » et que le financement « respectait les règles de l’Union européenne en matière d’aides d’État pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture ». Cependant, un an plus tard, l’Europe a rejeté ces aides, faute d’avoir reçu des données « fiables et complètes » sur les activités de pêche en Outre-mer et leur impact sur l’environnement. Cet affront a déclenché un intense travail de lobbying et d’explication auprès de la Commission européenne. Ces dernières semaines ont été marquées par une transmission de données en masse et de nombreuses réunions. Finalement, l’accord a été donné hier. Au-delà de la satisfaction exprimée par le député européen Stéphane Bijou et la Région, ce sont les petits pêcheurs qui pourront bénéficier de cette avancée. Leurs navires, jugés obsolètes et non conformes aux normes, ne sont pas adaptés aux réalités de leur métier. A La Réunion, une quarantaine de navires devraient être renouvelés, pour un investissement de 6,9 millions d’euros. Tout cela pour en arriver là.

J.-Ph.L.

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle