Ralentissement économique prévu pour 2023, année de transition en 2024

Selon les prévisions des experts, l’année 2023 s’annonce comme une période de ralentissement économique, marquant ainsi une transition vers une nouvelle dynamique en 2024. Cette baisse de l’activité est attribuée à divers facteurs, tels que la hausse des taux d’intérêt, les tensions commerciales mondiales et l’instabilité politique dans certaines régions.

Les analystes soulignent que ce ralentissement ne sera pas uniforme dans tous les secteurs, certains étant plus touchés que d’autres. Par exemple, le secteur de l’automobile devrait être particulièrement impacté, tandis que celui de la technologie pourrait maintenir une croissance plus soutenue.

Pour faire face à cette période de transition, les entreprises sont invitées à anticiper les changements à venir et à ajuster leur stratégie en conséquence. Il est recommandé d’investir dans l’innovation, la diversification des marchés et la gestion des risques pour maintenir leur compétitivité dans un environnement économique incertain.

En conclusion, l’année 2023 s’annonce comme un défi pour de nombreuses entreprises, mais aussi comme une opportunité de se réinventer et de se préparer à une nouvelle ère de croissance en 2024. Il est essentiel pour les acteurs économiques de rester vigilants et proactifs afin de naviguer au mieux dans ce contexte de transition.

Ralentissement économique prévu pour 2023, année de transition en 2024

Selon les prévisions des experts, l’année 2023 s’annonce comme une période de ralentissement économique, marquant ainsi une transition vers une nouvelle dynamique en 2024. Cette baisse de l’activité est attribuée à divers facteurs, tels que la hausse des taux d’intérêt, les tensions commerciales mondiales et l’instabilité politique dans certaines régions.

Les analystes soulignent que ce ralentissement ne sera pas uniforme dans tous les secteurs, certains étant plus touchés que d’autres. Par exemple, le secteur de l’automobile devrait être particulièrement impacté, tandis que celui de la technologie pourrait maintenir une croissance plus soutenue.

Pour faire face à cette période de transition, les entreprises sont invitées à anticiper les changements à venir et à ajuster leur stratégie en conséquence. Il est recommandé d’investir dans l’innovation, la diversification des marchés et la gestion des risques pour maintenir leur compétitivité dans un environnement économique incertain.

En conclusion, l’année 2023 s’annonce comme un défi pour de nombreuses entreprises, mais aussi comme une opportunité de se réinventer et de se préparer à une nouvelle ère de croissance en 2024. Il est essentiel pour les acteurs économiques de rester vigilants et proactifs afin de naviguer au mieux dans ce contexte de transition.

mai 16, 2024 0 Par BlanChapeau

La situation économique actuelle à La Réunion n’est pas une surprise. En effet, l’année 2023 a été marquée par un ralentissement de l’activité économique, principalement en raison des effets de l’inflation et de la fin de la crise sanitaire. Cette dernière a été caractérisée par une importante injection d’argent public destinée à soutenir les entreprises et les particuliers. Malgré cela, l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (Iedom) prévoit une croissance pour l’année 2024, qui ne devrait pas être inférieure à 1%. Cependant, il est à noter que les signes d’une reprise économique plus significative tardent à se manifester.

L’activité économique en baisse à La Réunion en 2023

La situation économique à La Réunion montre un net ralentissement en 2023. En effet, l’indicateur du climat des affaires (ICA), qui synthétise l’opinion des chefs d’entreprises interrogés dans l’enquête de conjoncture de l’Iedom, a perdu 18 points depuis son pic du second semestre 2022. Il se stabilise fin 2023 légèrement au-dessus de sa moyenne longue période, selon les dires de Philippe La Cognata, directeur régional de l’Iedom Réunion.

Ce ralentissement est principalement imputable aux effets de l’inflation. En effet, celle-ci a atteint 3,1 % en moyenne en 2023 contre 3,7 % en 2022. Cette inflation a eu un impact sur le niveau des prix, ce qui a logiquement affecté le pouvoir d’achat des ménages et leur consommation. En 2024, cette tendance se confirme avec une inflation moyenne plafonnant à 4,1 %, en raison notamment du passage du cyclone Belal qui a entraîné une hausse des produits frais, mais aussi d’un ajustement des prix des services.

Pas de récession en vue

Les chefs d’entreprises interrogés ont estimé une hausse de 5 % du chiffre d’affaires du secteur marchand. Cependant, cette croissance est nettement inférieure à celle enregistrée en 2022, où elle était de 11 %. Tous les secteurs économiques observent un ralentissement de leur activité, certains enregistrant même une baisse allant jusqu’à 50 % par rapport à l’année précédente, notamment dans le secteur du tourisme. Les importations de biens de consommation montrent également un ralentissement de l’économie réunionnaise, avec une contraction de 9,6 % pour les biens durables en 2023.

Concernant les taux de crédits, l’investissement est limité par la hausse des coûts des intrants et du coût du financement. Les encours de crédits accordés par les établissements financiers ont ralenti à + 1,9 %, après + 3,7 % en 2022, précise Philippe La Cognata. L’Iedom parle désormais d’un « atterrissage en douceur » de l’économie réunionnaise, marquant la fin d’un cycle entamé en 2020 avec la crise sanitaire.

Cette année de transition qu’est 2024 devrait voir une baisse de l’inflation, ce qui serait bénéfique pour la reprise de l’activité économique et le pouvoir d’achat des ménages. Cependant, les prévisions pour le deuxième trimestre 2024 montrent toujours des signes de ralentissement, laissant planer des incertitudes sur une éventuelle reprise à court terme.

Préoccupations pour les ménages modestes

Parmi les indicateurs préoccupants évoqués par l’Iedom, le surendettement des ménages est en forte hausse en 2024. La vulnérabilité des ménages face à l’inflation depuis 2023 a contribué à cette situation alarmante. Le nombre de ménages en situation de découvert bancaire a augmenté de 60 % au quatrième trimestre 2023, ce qui suscite des inquiétudes quant à la dégradation financière des Réunionnais les plus fragiles.

De nombreux dossiers de surendettement sont déposés chaque jour, avec une augmentation de 46 % en avril. Les échanges entre l’Iedom et les établissements financiers révèlent une plus grande vulnérabilité des emprunteurs dans un contexte d’inflation et de baisse du pouvoir d’achat.

Performances mitigées pour les grandes surfaces

Une étude thématique réalisée par l’Iedom sur la situation financière des grandes surfaces de l’île entre 2019 et 2022 révèle une légère dégradation de leur rentabilité. En effet, la réorganisation du secteur de la grande distribution alimentaire à La Réunion, conjuguée à l’inflation, a impacté négativement les résultats d’exploitation avec une baisse de la valeur ajoutée et de l’excédent brut d’exploitation entre 2019 et 2022.

Cependant, malgré cette baisse, la performance générale de la grande distribution à La Réunion reste supérieure à celle de l’Hexagone, en raison notamment du poids moins élevé des charges du personnel localement.

Selon une étude de l’Iedom, la part de rémunération du personnel dans la richesse créée à La Réunion en 2022 est de 62 %, contre 74,2 % dans l’Hexagone. Cette différence s’explique par l’externalisation de certaines tâches et des dispositifs mis en place.

Cependant, les performances commerciales des grandes surfaces alimentaires réunionnaises ont connu une baisse progressive de 2019 à 2022. En effet, le taux de marge commerciale a chuté à 20,5 % en 2022, contre 22 % en 2019. Cette diminution est due au fait que les GSA n’ont pas entièrement répercuté la hausse des coûts des intrants et des marchandises sur le consommateur, ce qui a entraîné une diminution de leur marge. De plus, le taux d’excédent brut d’exploitation a également baissé de 4,4 % à 4 % sur cette période.

Cette dégradation des performances des GSA réunionnaises a réduit l’écart avec celles observées en France hexagonale. En effet, la différence de taux de marge commerciale en faveur des établissements réunionnais n’est plus que de 1,1 point en 2022, contre 2,9 points en 2019. La situation est similaire pour le taux d’EBE, avec respectivement 1,6 point et 2,3 points en faveur des établissements réunionnais en 2022, contre 2019.

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle