Nouvelle histoire : reprise du Quotidien
Dans le domaine des médias, la proposition de rachat du journal Le Quotidien présentée par Jean-Jacques Dijoux a été choisie par le tribunal de commerce, reléguant ainsi celle d’Alfred Chane-Pane au second plan. Ce choix marque le commencement d’un nouveau chapitre pour le journal, mais il subsiste de nombreuses interrogations quant à son avenir.
Les employés du journal Le Quotidien ont accueilli avec un sentiment mitigé l’annonce des nouveaux repreneurs de leur titre, désignés par le tribunal de commerce. En effet, l’offre de Média Capital, portée par Jean-Jacques Dijoux, Jean-Pierre Lallemand et Henri Nijdam, a été préférée à celle d’ICP menée par Alfred Chane-Pane et soutenue par Pierrot Dupuy, le propriétaire du site Zinfos 974. Cette décision a été motivée par le caractère plus social de l’offre de Média Capital, qui prévoit de reprendre un plus grand nombre de salariés, tant journalistes qu’administratifs, par rapport à l’offre d’ICP.
Les journalistes du Quotidien avaient exprimé leur opposition à l’offre d’Alfred Chane-Pane, dénonçant la brutalité de son projet et ses attaques contre le personnel du journal. Ils ont cependant émis des réserves vis-à-vis de Média Capital, appelant les nouveaux propriétaires à clarifier certains aspects de leur projet. Cette décision a marqué la fin d’une ère pour Le Quotidien, fondé en 1976 par la famille Chane Ki Chune.
Le tribunal de commerce a justifié son choix en mettant en avant la moindre impact sur l’emploi de l’offre de Média Capital. Les juges ont souligné que cette décision correspondait mieux aux exigences légales en la matière. Néanmoins, ils ont reconnu que les deux offres présentaient des avantages et des inconvénients, sans qu’aucune ne s’impose de manière évidente.
Les salariés du journal espèrent désormais négocier pour sauver un maximum d’emplois et améliorer les conditions de reprise. Ils souhaitent notamment discuter d’un élargissement du plan social, de la composition de l’équipe éditoriale et de l’organisation interne de la nouvelle structure. Les nouveaux actionnaires, parmi lesquels figurent Jean-Jacques Dijoux, se montrent ouverts à de nouvelles collaborations et investissements pour assurer le développement futur du journal.
En parallèle de cette reprise, les salariés s’interrogent sur la publication future du journal, les imprimeurs à solliciter et les ajustements nécessaires pour garantir sa pérennité. Le processus de transition vers cette nouvelle ère s’annonce donc comme un défi complexe à relever pour toutes les parties impliquées.
source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle