JIR : Délibéré aujourd’hui

JIR : Délibéré aujourd’hui

avril 12, 2024 0 Par BlanChapeau

Le tribunal de commerce se prononcera aujourd’hui sur l’avenir du Journal de l’île, après avoir examiné les propositions de partenaires financiers présentées par son PDG, Jacques Tillier. Cette décision déterminera si le plan de redressement de l’entreprise sera poursuivi ou non. Après Le Quotidien, c’est désormais au tour du Journal de l’île de passer sous les feux de la rampe judiciaire. Les lettres d’intention des potentiels investisseurs seront étudiées minutieusement pour évaluer leur viabilité et leur capacité à soutenir financièrement le journal. Cette audience décisive pourrait sceller le destin du média et avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique local.

Le Journal de l’Île et ses filiales en redressement judiciaire

En ce début de janvier 2024, Le Journal de l’Île ainsi que cinq de ses filiales, à savoir JIR OI, Clicanoo, Recto verso, Régie espace publicitaire et Distrib presse OI, se retrouvent dans une situation délicate avec leur placement en redressement judiciaire. L’avenir de ces entités sera décidé dans les prochaines heures, avec trois scénarios possibles : une liquidation immédiate, une liquidation accompagnée de la poursuite de l’activité ou encore une prolongation du redressement judiciaire assortie d’un plan de sauvegarde de l’emploi. Un plan de restructuration impliquant le départ de 48 salariés a été soumis par le président-directeur général du JIR, Jacques Tillier, au président du tribunal de commerce de Saint-Denis, Bernard Molié, lors d’une récente présentation.

Une période d’observation et des espoirs financiers

Dans le cadre du redressement judiciaire, une première période d’observation de six mois, renouvelable à deux reprises, a été enclenchée, avec une étape cruciale fixée à la date récente. À l’issue de cette étape, le tribunal a repoussé sa décision à aujourd’hui, suite à l’examen de lettres d’intention émises par des partenaires financiers, présentées par le PDG du JIR en compagnie de Thomas Pomares, gérant de Yes!YouCan Formations et du Campus des Médias, partenaires du journal. Ces lettres d’intention, d’une valeur dépassant les 700 000 euros, visent à assurer la continuité de l’activité du journal, avec un apport immédiat de plus de 300 000 euros.

La situation des 108 salariés du journal semble avoir trouvé un semblant de stabilité avec le versement de leurs salaires du mois de mars. Cela a été perçu positivement par le tribunal, qui n’a exprimé aucune objection à une éventuelle poursuite de l’activité, sous réserve de l’analyse approfondie des lettres d’intention. Ces dernières ont été remises en main propre par le PDG du JIR à l’issue de l’audience récente, qui a duré près de deux heures. Jacques Tillier, malgré son optimisme affiché, reste prudent quant au verdict qui sera rendu aujourd’hui.

Un avenir incertain pour le journal et ses employés

Le PDG du JIR exprime toutefois une certaine amertume face à la situation actuelle : « Aujourd’hui, quelle que soit l’issue, il y aura des conséquences sociales dans les deux journaux, avec des employés et des journalistes qui seront impactés, conséquence de divers événements survenus ces dernières années. Il y a des journalistes qui risquent de se retrouver au chômage », déclare-t-il. Interrogé sur les personnes concernées, il se refuse à tout commentaire, laissant planer le mystère sur les potentiels licenciements à venir. En attendant, l’heure est à l’attente du verdict qui sera prononcé dans les prochaines heures.

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle