Compagnies aériennes en vue d’annulations en cascades lors des grèves des contrôleurs

Compagnies aériennes en vue d’annulations en cascades lors des grèves des contrôleurs

avril 27, 2024 0 Par BlanChapeau

La paralysie du trafic aérien en France est imminente en raison de la grève prévue par les contrôleurs aériens ce jeudi. Les annulations de vols risquent d’atteindre des niveaux sans précédent sur l’ensemble du territoire. De plus, le principal syndicat des aiguilleurs du ciel envisage déjà une nouvelle grève pour le pont de l’Ascension, ce qui pourrait aggraver davantage la situation.

Des perturbations aériennes en perspective

Nombreux sont ceux qui affirment qu’une grève qui ne perturbe personne n’est pas une grève efficace, et celle des contrôleurs aériens risque de coûter très cher aux compagnies aériennes.

« On nous a informé que 75% des vols seraient annulés à Orly et 65% à Roissy-Charles de Gaulle. Cela aura un impact considérable », dénonçait Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam).

« Nous observons une mobilisation record, il faut donc s’attendre à de fortes perturbations et à de gros retards », a ajouté un représentant du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), souhaitant rester anonyme.

Des revendications syndicales

Le SNCTA et d’autres syndicats ont déposé un préavis de grève pour le 25 avril afin de réclamer des mesures d’accompagnement de la réforme du secteur.

La négociation, entamée il y a quinze mois, vise à restructurer l’organisation du contrôle aérien en France pour accroître la productivité, a expliqué un syndicaliste.

Cela implique notamment la réduction de 30 à 16 des « centres de contrôle d’approche » ainsi que « se désengager d’un nombre indéterminé d’aérodromes », a-t-il ajouté.

D’ici 2030, une augmentation de 20 à 30 % du trafic aérien est prévue, tandis qu’un tiers des 4 000 contrôleurs actuels devraient prendre leur retraite au début des années 2030.

Le SNCTA réclame une augmentation de 25 % des rémunérations, étalée sur les années 2023-2027, laissant ainsi selon lui une marge à la DGAC pour poursuivre ses investissements.

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle