Mandraka : un modèle de protection de la biodiversité
Le professeur Jonah Ratsimbazafy a reçu des reconnaissances de la part du ministre de l’Environnement et du Développement durable. Le Saha Maitsoanala à Mandraka semble être sur le point de devenir une aire protégée, se positionnant comme un exemple de protection de la biodiversité. Lors de la célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité à Ambatolaona, dans le district de Manjakandriana, le ministre Max Fontaine a annoncé que cette zone devrait être classée comme aire protégée en raison de sa valeur inestimable.
Cette forêt naturelle de 26 hectares abrite diverses espèces de faune et de flore endémiques, telles que des oiseaux, des lémuriens et des reptiles. Le chef de district de Manjakandriana a noté une diminution de la déforestation à Mandraka, qui représente 30 % des forêts d’Analamanga. Il a souligné que cela était le résultat des efforts de tous, soulignant notamment l’application d’un Dina dans la zone. Cette collaboration collective, impliquant le gouvernement, la communauté locale, les ONG, les législateurs, les entreprises, les secteurs publics et privés, ainsi que les individus, a été mise en avant lors de cette célébration nationale.
Max Fontaine a souligné l’importance de la biodiversité pour la vie sur Terre, rappelant que la plupart des sources de revenus dépendent de celle-ci. Il a également souligné son rôle crucial dans le développement économique et a appelé à une coopération pour sa préservation. Les objectifs de la Journée Internationale de la Biodiversité étaient de sensibiliser le public à son importance, de promouvoir des actions pour sa préservation et sa gestion durable, d’encourager l’engagement de chacun en sa faveur et de mettre en avant les initiatives et réussites en matière de conservation.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, prévoit un voyage en Thaïlande la semaine prochaine. Son objectif est de discuter avec les autorités sur le rapatriement des tortues et des lémuriens interceptés dans ce pays. Des autorités indonésiennes auraient affirmé que ces animaux proviendraient de leur pays et demanderaient un test ADN pour confirmer leur provenance malgache.