Bourbon vendu aux Américains ?
Le changement climatique est une réalité aujourd’hui incontestable. Les températures moyennes de la planète augmentent, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, et les conséquences sur l’environnement et les populations sont de plus en plus visibles. Les scientifiques s’accordent à dire que ce changement est en grande partie dû à l’activité humaine, notamment à l’émission de gaz à effet de serre. Il est donc urgent d’agir pour limiter ces émissions et pour s’adapter aux changements déjà en cours. Si rien n’est fait, les conséquences pourraient être catastrophiques pour la planète et pour l’humanité tout entière.
Le secteur maritime est actuellement le théâtre d’une transaction confidentielle révélée par le journal « Challenges ». En effet, le fonds d’investissement américain Davidson Kempner est en train de finaliser l’acquisition du groupe Bourbon, ancienne compagnie de transport maritime dirigée par Jacques de Chateauvieux. Ce fonds américain aurait trouvé un terrain d’entente avec les créanciers de l’entreprise, principalement des institutions bancaires, qui détiennent le contrôle du capital de Bourbon depuis 2020. En avril dernier, l’État français avait dû intervenir dans ce dossier en raison de l’impasse des négociations entre le groupe et ses créanciers, alors que Bourbon traversait une période financière critique.
Le consortium bancaire composé de BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Natixis (BPCE) et Société Générale, qui supervise Bourbon avec un chiffre d’affaires de 542 millions d’euros et une dette de 1 milliard d’euros, n’avait pas réussi à trouver un accord avec les potentiels repreneurs. Selon le magazine « Challenges », Jean Peyrelevade, président du conseil de surveillance de Bourbon, avait mené des négociations infructueuses avec le saoudien Al Gihaz, puis avec un groupe composé de l’américain Fortress et du suisse ABC Maritime.
L’arrivée imminente du fonds d’investissement américain Davidson Kempner à la tête de Bourbon ne constitue pas une surprise. Suite à sa mise en redressement judiciaire en 2019, le groupe Bourbon avait suscité l’intérêt de divers repreneurs, notamment Davidson Kempner. Avant même sa procédure collective, Davidson Kempner, Värde et Centerbridge avaient proposé une augmentation de capital de 200 millions d’euros à condition que les banques annulent les deux tiers de leur dette.
source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle